Sous la direction de David Reiland, l’Orchestre national de Metz réunit Brahms et Beethoven dans un programme qui célèbre la beauté de la nature. Grandiose ‘poème de la forêt’ germanique pour piano et orchestre, le Concerto en ré mineur op. 15 de Brahms (1859) est le premier en date des chefs-d’œuvre symphoniques du compositeur romantique. Héritier spirituel de Beethoven, il privilégie, dans cette œuvre au lyrisme généreux, un climat étrange et fantastique, embrumé de légendes nordiques. En brahmsien inspiré, le pianiste Geoffroy Couteau, déjà auteur du disque d’une intégrale très remarquée de l’œuvre pour piano de Brahms, devrait en révéler tous les arcanes de tendresse et d’énergie, de profondeur et de virtuosité. C’est une autre vision de la nature, panthéiste et extatique, mais aussi bienveillante et fraternelle que Beethoven offrit à la civilisation avec sa Sixième Symphonie (1808), la célébrissime Symphonie Pastorale… En évoquant le chant des oiseaux, la joie des fêtes paysannes, les murmures de l’eau, le maître de Bonn composa un véritable hymne à la nature qui reste aujourd’hui la plus belle des musiques ‘écologiques’ du monde.

PROGRAMME
Johannes Brahms, Concerto pour
piano n°1, Op.15, Ré m
Ludwig van Beethoven, Symphonie
n°6, Op.68, Fa M (« Pastorale »)